Continuer les colos après ses études, c’est possible ?

Vous arrivez à la fin de vos études, et vous pensez que vous n’aurez plus le temps de partir en colo ? Les stages, la vie active, la vie de couple ou de famille vous semblent incompatibles avec les colos ? Cet article est fait pour vous, sur la base de mon expérience, ayant pu continuer les colos après mes études.

Le constat

Beaucoup d’animateurs se lancent dans l’animation à partir de 17 ans, passent leur BAFA, et partent ensuite en colo régulièrement (ou pas), ayant droit aux vacances scolaires pendant leurs études.

Cette disponibilité pendant les vacances est une aubaine pour le secteur des colos (et plus largement du tourisme), qui s’arrête généralement à la fin des études, puisqu’il est « désormais temps de travailler ! »

Une fois entré(e) dans la vie active, plusieurs choses changent, et ne dissuadent beaucoup d’animateurs et de directeurs de poursuivre l’aventure des colos :

  • Les jours de congés sont comptés : 5 semaines de « vacances » en général, parfois plus, parfois moins. Difficile de consacrer du temps aux colos, quand on a déjà du mal à avoir du temps pour soi et sa famille par ailleurs. Les vacances sont aussi synonyme de « repos » … pas compatible avec les colos.
  • Partir en colo pendant ses congés n’est pas forcément compréhensible pour son conjoint. Et oui, la vie à 2 implique de passer du temps avec sa moitié pendant les vacances, surtout quand on ne se voit que quelques heures dans la journée, parfois en coup de vent. Et quand, en plus, on a des enfants, partir seul serait juste insultant pour l’autre parent !
  • Le cumul d’emploi ou d’activité peut être légalement compliqué. Nous verrons un peu plus bas ce qu’il en est.

Devant toutes ces barrières, beaucoup abandonnent ainsi les colos, fermant une belle page de leur vie.

Cela a néanmoins un impact fort sur la filière de l’animation, en particulier pour les colos où l’essentiel des animateurs et des directeurs (dans une moindre mesure) sont des « occasionnels ». La « durée de vie » des animateurs de colos étant très limitée (2 à 7 ans), il faut sans cesse que le « vivier » d’animateurs se renouvelle, d’autant qu’après plusieurs années dans l’animation, certains deviennent directeurs ! Et la baisse de l’âge limite pour passer le BAFD à 18 ans ne va faire qu’empirer ce phénomène.

Cette situation mène à une pénurie de profils expérimentés, que l’on a rencontré l’année dernière, et qui ne devrait pas se résoudre de si tôt, la filière étant confrontée à d’autres difficultés qui dissuadent les nouveaux animateurs de venir : salaire, précarité des contrats, investissement personnel, …

Partir pendant ses congés, c’est techniquement possible!

Si j’écris cet article aujourd’hui, c’est aussi parce que j’ai continué les colos après mes études. C’est donc possible ! Etant papa aujourd’hui, la situation va donc changer dans l’immédiat, mais j’ai pu continuer les colos pendant 8 ans après mes études, sans difficultés, exerçant un métier de bureau.
Cet article donne des éléments de réflexion pour un cas général ; il est évident qu’il existe de nombreux métiers incompatible avec les colos et qu’il faut étudier sa situation en fonction de son métier, de sa situation personnelle, sans pour autant fermer la porte automatiquement aux colos.

Pas assez de congés pour partir ?

Cette question est souvent rédhibitoire pour beaucoup, d’autant que quand on commence un nouveau poste, certaines entreprises ne donnent pas de jours de congés dès le départ (on a des jours en fonction du temps passé dans l’entreprise). Même si vous êtes dans ce cas là, soyez patients !
Pour ceux qui ont moins de 5 semaines de congés (emploi à temps partiel en particulier), la situation sera compliquée. Pour les autres, consacrer une semaine sur 5 disponibles (voire plus), ne me semble pas mettre en péril votre repos sur l’année (tout dépend du métier) ! Si vous êtes en couple, une semaine sur 5 ne semble pas non plus insurmontable pour votre conjoint … je vous explique un peu plus loin comment faire.
Me concernant, avec congés et RTT, je pouvais prendre au moins 2 semaines de congés pour partir en colo, chaque année.

Le cas particulier des enseignants et personnels de l’éducation nationale ou soumis aux vacances scolaires
Vous faites parti de cette catégorie ? La question est déjà plus ou moins réglée ! Vous pouvez, en effet, poursuivre les colos après vos études (et après le concours), ayant du temps pour cela. Mais attention, il faut obtenir l’aval de votre académie pour le cumul d’activité. Certains enseignants partent en colo sans avertir leur hiérarchie … vous êtes libre d’en prendre le risque 😉 Cela mis à part, beaucoup de directeurs de colo sont enseignants, étant disponibles pendant les vacances, ayant une équivalence BAFD, et ayant également un peu de temps pour la préparation avant les vacances.

La question du cumul d’activité

On s’attaque là à un point juridique souvent qui peut vous mettre en difficulté avec votre employeur. Peut-on vraiment cumuler un CDI (ou CDD) traditionnel avec un contrat d’engagement éducatif (CEE) utilisé en colo ?
Juridiquement, la réponse est plus ou moins floue selon la situation.

Si vous êtes salarié(e) du privé, en CDI ou en CDD et que vous partez en colo avec un CEE (cas le plus courant en colo) pendant vos congés, ce cumul est possible si l’employeur (du CDI/CDD) est d’accord. Alors avant de signer un CEE lorsque vous êtes en CDI, renseignez-vous, demandez à votre responsable RH ou regardez sur votre intranet, il y a souvent des notes de service qui parlent du cumul d’emploi. Jetez également un œil à votre contrat de travail (CDI/CDD) pour voir s’il n’y a pas une clause qui vous l’interdirait (assez rare pour ce domaine d’activité).

Dans la fonction publique, ça se corse un peu.
Si vous êtes enseignants, cela va dépendre des académies : certaines demandent uniquement à être « informé », quand d’autres imposent une « autorisation ».
Si vous êtes titulaire ou contractuel ou toute autre situation de droit public, il conviendra d’obtenir l’autorisation de votre collectivité ou de votre administration. Le texte de référence est le Décret 2007-658 du 2 mai 2007.

Dans bien des cas, beaucoup d’entre nous ne demandent pas d’autorisation et n’informent pas officiellement leur employeur. Notamment au motif que « l’employeur n’a pas à savoir ce qu’on fait pendant nos vacances » … oui et non. Dans le privé, cela peut s’entendre, dans le public beaucoup moins (lié aux droits et devoirs du fonctionnaire).
Il est, dans tous les cas, de votre responsabilité d’obtenir les autorisations nécessaires. Libre à vous de les obtenir ou pas.

Convaincre son conjoint (et peut-être vous aussi)

Convaincre son conjoint peut être compliqué, lorsqu’il/elle n’est jamais parti(e) en colo. Dans ce cas, le sentiment d’abandon gagnera rapidement votre moitié, et la peur de l’infidélité parfois aussi (à tort ou à raison).

En ce qui me concerne, les colos ont toujours été pour moi une « bulle » permettant de me sortir de la routine quotidienne et de me vider l’esprit pendant un moment.

C’est aussi, à chaque colo, un nouveau projet à mener. Que l’on soit animateur ou directeur, il y a toujours une phase préparatoire, où l’on passe un temps (certain parfois) à préparer ses animations / jeux et activités, voire beaucoup plus pour un directeur. Tout cela nous donne un but, un objectif à atteindre, dont la colo n’en est que l’accomplissement. Ce type de projet ne peut pas, pour la plupart d’entre nous, être reproduit ailleurs.

Enfin, ce que l’on fait en colo (activités, visites, moments vécus) ne peut parfois pas être vécu autrement qu’en colo. Les gens qui n’ont jamais vécu cela ne le comprenne souvent pas et c’est difficilement descriptible. Faire de la plongée en Corse, de la Via Ferrata, fabriquer un bracelet, une peluche, visiter une fabrique de pantoufles, … tout ça vous ne l’auriez pas fait seul ou à 2. Et je trouve personnellement que ces activités sont encore plus « fun » avec les enfants. On partage beaucoup plus le moment présent.

Un dernier argument, pas forcément très politiquement correct, peut finir de vous convaincre. Nous savons tous que le salaire en colo a le mérite d’exister, mais reste bien en-deça du travail effectué (je ne rentre pas dans ce débat). Partir en vacances est souvent synonyme de dépenses importantes : billets d’avions, hébergement, alimentation, activités, souvenirs, … Quand vous partez en colo pendant vos congés, non seulement vous ne dépensez rien, mais en plus vous percevez une (petite) rémunération ! Alors oui, partir en colos, ce n’est pas des vacances. Mais c’est une occasion de faire des activités (parfois couteuses) tout en faisant son travail d’animateur et de directeur.

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour prendre votre décision !

Pourquoi les animateurs sont-ils aussi mal payés ?

Beaucoup d’animateurs se plaignent sur les réseaux sociaux et auprès des organismes des salaires très bas qu’ils touchent lorsqu’ils travaillent en colonie de vacances. Et certains d’entre vous ont peut-être déjà entendu « de toute façon tu ne fais pas des colos pour gagner de l’argent … ». J’ai aussi entendu « les organismes s’en mettent plein les poches sur le dos des animateurs ».

Une petite explication s’impose pour tirer le vrai du faux et vous donner tous les éléments pour bien comprendre la situation actuelle.

Le Contrat d’Engagement Educatif : kesako ?

Le salaire des animateurs, aussi « bas », est permis par un cadre légal très précis, et uniquement lorsqu’on signe un Contrat d’Engagement Educatif (ou CEE).

Le CEE a été créé afin d’introduire une exception dans le code du travail, pour le personnel d’encadrement (Animateurs et Directeurs) des colonies de vacances (et plus largement des accueil collectifs de mineurs).

Le code du travail impose normalement, dans le cadre d’un contrat de travail classique, un revenu minimum aussi appelé SMIC (Salaire Minimum Inter-professionel de Croissance), à 9,67 € brut / heure ou 1 466,62 € brut / mois (en 2016).

Ce code impose également un nombre d’heures maximum travaillées, limitées initialement à 7h / jours, 35 heures par semaines. Ces contraintes horaires peuvent être modifiées par les conventions collectives des différents secteurs d’activité, permettant notamment aux infirmières et médecins de travailler la nuit, et 24h d’affilé. Bref, je ne m’attarde par sur ces détails techniques.

En clair, pour pouvoir disposer d’un animateur toute la journée, de 8h du matin à 23h voire plus, il était nécessaire d’introduire certaines exceptions (dans la convention collective de l’animation notamment).

De même, il n’était pas possible de payer un animateur au SMIC horaire au nombre d’heures effectuées (15 heures dans mon exemple). Cela nous aurait fait environ 143 € brut / jour, de quoi faire pâlir la plupart des salariés de ce pays. En effet, sur 8 jours, cela ferait plus de 1000 € brut par personne, ce qui est une somme beaucoup trop importante pour le budget global d’une colo. Imaginez (après j’arrête mes calculs), 10 animateurs, 50 enfants, c’est un coût de 200€ par enfant qu’il faudrait faire peser dans le prix d’un séjour, sachant qu’un séjour d’une semaine coûte un environ 500 € (hors aide).

Vous l’aurez compris, il fallait « limiter » artificiellement le salaire des animateurs.

Le compromis trouvé a donc été de définir :

  • un salaire minimum QUOTIDIEN égale à 2,2 fois le SMIC HORAIRE, soit en 2017 un minimum de 21,47 € par jour.
  • une durée de repos quotidien d’au moins 8h (variable selon les règles fixées par la loi, depuis 2012)
  • un nombre de jours travaillés en CEE ne devant dépasser 80 jours par an.
  • un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives par semaine travaillée (+ 6 heures par semaine dans certains cas)

Il faut bien comprendre que ces particularités n’ont pas été mises en place en vue d’exploiter au maximum les animateurs et directeurs en les payant le moins possible, comme j’ai déjà pu l’entendre parmi mes collègues.

Ces conditions ont été mises en place pour assurer un cadre légal viable pour l’équilibre économique des colonies de vacances, et plus généralement des accueils collectifs de mineurs.

Le respect des conditions de travail reste limité, mais garanti (jours de repos, repos compensatoires). Il est certain que ce n’est pas un « job » lucratif, et qu’il s’agit avant tout d’un engagement plus qu’un « job alimentaire » (même si certains en font un job alimentaire malgré tout).

L’organisme s’en met-il plein les poches ?

Certains pensent que les organisateurs de colos font pression sur les salaires des animateurs pour dégager un maximum de marge. Rappelons d’abord les coûts que l’organisme doit supporter pour organisme dans le cadre d’une colo (et financé par le prix des colos payé par les parents) :

  • L’hébergement : la location des locaux pour dormir, se restaurer, pour faire des activités (salles d’activités)
  • Les repas : l’organisateur fixe un coût par jour et par personne pour budgeter l’alimentation de la colo. Le cuisinier se doit donc de respecter ce forfait, et d’y inclure 4 repas – le petit déj, le repas de midi, le goûter et le dîner. Ce budget est de l’ordre de entre 3 et 5 € par personne et par nuitée, selon l’âge des enfants et le nombre d’adultes.
  • Le salaire du personnel d’encadrement : salaire du directeur et des animateurs, ainsi que des prestataires d’activités s’ils sont recrutés par l’organisateur.
  • Le salaire du personnel technique : salaire du cuisinier, de son commis (le cas échéant) et des agents techniques assurant l’entretien des locaux. Eux ne signent pas un CEE, mais ont un contrat traditionnel et sont donc payés au moins au SMIC. Pas de personnel technique dans le cas d’un séjour sous tente.
  • Le matériel : matériel pédagogique basique (jeux de société, ballons, raquettes, …), papeterie, pharmacie d’infirmerie, matériel « thématique » lorsque le séjour a besoin de matériel spécifique pour proposer des activités / ateliers sur le thème, matériel pour faire la fameuse boum (sono, spots, rallonges, …), tentes et matériel de camping dans le cas d’un séjour sous tente.
  • Les activités : coût des activités effectuées par un prestataire extérieur au séjour (comprend le salaire du prestataire, ses charges, sa marge et la location du matériel). Si l’activité est proposée par le personnel de la colo, les coûts sont alors dispersés dans les autres coûts.
  • Les transports pour aller aux activités / pour voyager (camps itinérants) : le car pour aller à la piscine par exemple; parfois véhicule loué par l’organisateur, conduit par les animateurs ; parfois bus de ville ou car de ligne.
  • [Parfois] Les transports pour venir sur la colo : généralement proposés en sus du prix du séjour car il dépend de la ville où part l’enfant. Inclus pour les séjours nécessitant de prendre l’avion (à l’étranger).
  • Les frais des animateurs : frais de déplacements pour venir sur le lieu de convoyage ou sur la colo, frais de formation des animateurs en amont du séjour pour préparer la colo en équipe avec le directeur.
  • L’assurance : l’organisateur a l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile pour l’ensemble de ses séjours.
  • Le fonctionnement de l’organisateur : salaire des personnels permanents de l’organisateur, frais de fonctionnement de la structure (charges, impôts, …), frais de marketing et de développement commercial, publicité / catalogues, gestion du matériel, …

Certains postes de dépenses peuvent être supprimés dans le cas de séjours campés. D’autres peuvent être alourdis notamment à cause de la thématique qui peut nécessiter davantage de matériel spécifique, de faire des activités prestataires particulières, de recruter des animateurs spécialisés (rémunérés parfois plus chers).

Par ailleurs, le « taux d’encadrement » d’une colo, c’est à dire le nombre d’enfants pour 1 animateur, va déterminer le nombre d’animateurs sur la colo. Plus le taux d’encadrement sera bon (faible nombre d’enfants par animateur) plus il faudra d’animateur, et plus le poids des animateurs pèsera dans le prix de la colo. A l’inverse, si un organisateur choisi le taux d’encadrement légal (1 anim pour 12 enfants de plus de 6 ans), le prix de la colo sera moins élevé.

Enfin, parlons de la « marge » qui est le restant pour l’organisme une fois tous les frais payés. Que l’organisateur soit une association ou une entreprise commerciale, cette marge permettra de développer la structure en proposant plus de séjours, développer la partie marketing des séjours (création de catalogues, publicité, site internet, …).

Conclusion

Il est évident qu’un animateur ne pourra jamais être payé au SMIC, avec le système actuel. L’organisme reste, cependant, libre de vous payer bien plus que le salaire minimum légal ! Si certains organismes peuvent aller jusqu’à 30 voire 40 € / jour, pour un animateur ayant le BAFA complet, il est encore possible d’aller un cran plus loin. Certains organismes déploient des moyens matériels très importants et très coûteux pour « faire plaisir » aux parents, aux enfants et pour inciter les enfants à revenir l’année suivante… Je vous laisse juge de la pertinence de ces coûts, certains diront que ces sommes pourraient être versés aux animateurs plutôt que dans des choses futiles.

Equivalents BAFA – BAFD

Toujours très utile, cette liste vous donne les différents diplômes et concours qui vous permettent d’avoir un équivalent BAFA ou  BAFD. Cette liste prend en compte les derniers ajouts du gouvernement datant du 1er octobre 2015.

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Diplômes équivalents BAFA

    • brevet d’Etat d’éducateur sportif (BEES) premier degré
    • brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS)
    • brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse (BEATEP)
    • brevets d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports (BAPAAT)
    • certificat de qualification professionnelle (CQP) premier degré de l’animation
    • diplôme universitaire de technologie (DUT) spécialité carrières sociales
    • certificat d’aptitude aux fonctions de moniteur-éducateur (CAFME)
    • moniteur interarmées d’entraînement physique, militaire et sportif
    • certificat d’aptitude professionnelle (CAP) petite enfance
    • diplôme d’études universitaires générales (Licence 2) STAPS
    • licence STAPS (Licence 3 validée)
    • licence sciences de l’éducation (Licence 3 validée)
    • certificat de qualification professionnelle (CQP) animateur périscolaire
    • brevet de technicien supérieur (BTS) agricole option « gestion et protection de la nature »
    • diplôme d’animateur de section de jeunes sapeurs pompiers
    • diplôme d’Etat de moniteur éducateur (DEME) ;
    • diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI) ;
    • diplôme intermédiaire de maîtrise (master 1) MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, premier degré
    • diplôme intermédiaire de maîtrise (master 1) MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, second degré
    • diplôme intermédiaire de maîtrise (master 1) MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, encadrement éducatif
    • diplôme intermédiaire de maîtrise (master 1) MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, pratiques et ingénierie de la formation
    • licence professionnelle coordination de projets d’animation et de développement social et socioculturel
    • licence professionnelle animation 
    • licence professionnelle animation sociale et socioculturelle
    • licence professionnelle coordination de projets de développement social et culturel en milieu urbain
    • licence professionnelle animation professionnelle coordination et développement de projets pour l’action sociale, culturelle et socioculturelle
    • licence professionnelle médiation scientifique et éducation à l’environnement
    • licence professionnelle coordination et développement de projets pour les territoires
    • licence professionnelle famille, vieillissement et problématiques intergénérationnelles
    • licence professionnelle management de projets dans le domaine éducatif social et socioculturel
    • licence professionnelle valorisation, animation et médiation territoriale
    • licence professionnelle animation et politique de la ville
    • licence professionnelle administration et gestion des organismes et dispositifs de l’animation sociale et socioculturelle
    • licence professionnelle développement social et médiation par le sport
    • licence professionnelle intervention sociale : développement social et médiation par le sport
    • licence professionnelle développement social et socioculturel local

Diplômes équivalents BAFD

Pour pouvoir exercer des fonctions de direction, les titulaires des titres ou diplômes suivants doivent justifier d’une ou plusieurs expériences d’animation de mineurs, dont une au moins en accueil collectif de mineurs, d’une durée totale de vingt-huit jours dans les cinq ans qui précèdent :

    • diplôme d’Etat de directeur de projet d’animation et de développement (DEDPAD) 
    • diplôme d’Etat relatif aux fonctions d’animation (DEFA)
    • diplôme d’Etat de conseiller d’éducation populaire (DECEP)
    • certificat d’aptitude à la promotion des activités socio-éducatives et à l’exercice des professions socio-éducatives (CAPASE)
    • brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse (BEATEP) spécialité activités sociales-vie locale
    • brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) comprenant une unité capitalisable (UC) complémentaire concernant la direction des centres de vacances et de loisirs 
    • brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) spécialité loisirs tous publics 
    • brevet d’Etat d’éducateur sportif (BEES) deuxième et troisième degré 
    • brevet d’Etat d’alpinisme 
    • brevet d’Etat d’éducateur sportif option animation des activités physiques pour tous (BEESAPT) 
    • diplôme universitaire de technologie (DUT) spécialité carrières sociales, option animation sociale et socioculturelle
    • diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) animation 
    • diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants 
    • diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé 
    • diplôme d’éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse
    • moniteur chef interarmées d’entraînement physique, militaire et sportif 
    • certificat technique branche entraînement physique et sportif 
    • diplôme professionnel de professeur des écoles 
    • certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur 
    • certificat d’aptitude au professorat 
    • agrégation du second degré
    • certificat d’aptitude aux fonctions de conseiller d’éducation ou conseiller principal d’éducation 
    • attestation du suivi avec succès de la formation préalable à la titularisation en qualité de conseiller d’éducation populaire et de jeunesse ou de professeur de sport, de conseiller technique et pédagogique supérieur 
    • diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS)
    • diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS)
    • diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) animation et gestion des activités physiques, sportives et culturelles 
    • licence animation sociale, éducative, culturelle et des loisirs 
    • diplôme d’État d’alpinismeaccompagnateur en moyenne montagne
    • diplôme d’État d’alpinisme – guide de haute montagne
    • diplôme d’État de ski – moniteur national de ski nordique de fond
    • diplôme d’État de ski – moniteur national de ski alpin
    • master MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, premier degré
    • master MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, second degré 
    • master MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, encadrement éducatif
    • master MEEF métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, pratiques et ingénierie de la formation 
    • licence professionnelle métiers de l’animation sociale, socio-éducative et socioculturelle 
    • licence professionnelle animation sociale, éducative, culturelle et des loisirs 
    • certificat d’aptitude au professorat des écoles 
    • certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES)
    • certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique (CAPET)
    • certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement de lycée professionnel
Source: http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000615233

Bonjour tout le monde !

Bienvenue sur « Les colo et vous » !

Ce blog a pour but de vous informer simplement et facilement sur les colonies de vacances, que vous soyez parents, animateur ou même directeur.
Tout le monde se pose différentes questions sur les colos, qu’on y ai déjà mis les pieds, envoyé ses enfants, ou non.
Animateur puis directeur depuis plusieurs années, j’ai souhaité lancer ce blog afin de « redorer le blason » des colonies de vacances dont la fréquentation baisse de façon constante depuis plusieurs années, et dont l’image a été entâchée par les média à de nombreuses reprises.
Pour cela, je souhaite informer parents et personnels de l’animation de façon transparente et sans partie pris. Le but n’est pas de faire l’éloge des colos, mais plutôt de tirer le vrai du faux.
Je précise que je ne représente aucun organisateur de colo, ni une quelconque organisation publique et je ne suis payé par aucun lobby ! 🙂
Prenez le temps de parcours les différentes rubriques. Si vous n’avez pas trouvé de réponse à votre question sur ce blog, n’hésitez pas à la poser en m’écrivant -> iCi.
Bonne lecture !
Julien

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